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trouver son équilibre

Comme un poisson à la mer… ou dans un bocal !

 

Dans mes expériences de vie, je me suis souvent sentie comme un poisson dans un bocal : en école de commerce, dans mon mariage ou dans certains emplois. J’avais l’impression que le saut dans hors du bocal était impossible.  

Un reportage de Brut sur les poissons rouges m’a fait penser à ces situations : 

https://www.youtube.com/watch?v=lH3yNEDJ8GQ.

Le reportage explique que les conditions de vie des poissons rouges dans un bocal sont particulièrement inadaptées à leur espèce. Dans un bocal, les poissons rouges n’arriveront jamais à avoir la même taille que dans la nature. Dans un bocal, le poisson rouge a une croissance réduite et meurt prématurément. Au menu de cette vie en bocal : malformations, douleurs, perte de repères, état de stress permanent, défenses immunitaires bloquées, maladies qui se développent, solitude…

Eh bien, je me suis sentie poisson rouge pendant très longtemps ! Certes, mon bocal était bien décoré et confortable « oh la belle plante en plastique ! ». Mais il ne correspondait pas à ce que je voulais moi, à mes aspirations de poisson libre et aventurier, voire à mes désirs de devenir sirène. Mon entourage vantait la qualité de mes conditions de vie. J’avais en effet un bocal plus grand que la moyenne et la qualité de la nourriture qui m’était servie était irréprochable. Mais je tournais en rond, je ne me sentais pas bien.

Je rêvais de sauter hors du bocal et d’aller dans la mer, mais je me résignais finalement toujours à cette vie. En effet, j’avais de nombreuses peurs en moi. Ces peurs n’étaient pas que les miennes mais aussi celles de mon entourage, de la société que j’écoutais plus que je ne m’écoutais moi. « Un poisson rouge est davantage en sécurité dans un bocal. Te rends-tu compte des dangers de la mer ?  Il y a du courant. Au moins, dans un bocal, tu sais où tu vas. Tu sais ce que tu vas manger. Tu sais qui tu vas rencontrer ». Mais moi je manquais d’air dans mon bocal. Je sentais au fond de moi que mon ambition était autre. Que j’avais besoin de plus grand. Malheureusement ces peurs avaient généré des croyances : des croyances paralysantes !

D’où viennent nos croyances ? De notre éducation, de notre environnement, des générations passées. On a appris notamment que la souffrance fait partie de la vie et doit être notre lot quotidien. Et on a grandi avec de nombreuses injonctions :  Il faut souffrir pour être belle ! Il faut travailler dur à l’école pour avoir un travail ! Il faut travailler beaucoup pour avoir une promotion et pouvoir se payer les biens matériels que la société nous impose pour être dans le moule, poisson ! De même, le couple n’est pas un long fleuve tranquille, il y a forcément des hauts et des bas, du  labeur et des sacrifices nécessaires. On ne peut pas faire ce que l’on veut dans la vie voyons !

On nous assène des vérités que l’on répète spontanément à nos enfants à qui l’on fait croire que le plaisir n’est pas l’essentiel de la vie. La souffrance fait parler, la souffrance intéresse. Le plaisir est mal vu et mal venu dans une société en souffrance. Toi poisson rouge, tu ne veux pas te contenter de ton bocal ? Mais pour qui te prends-tu ? Tu as vu tous les têtards qui souffrent et ne deviendront jamais grenouille ? Toi tu es un animal bien constitué et tu ne veux pas te contenter de nager ? Cette ambition liée au bonheur est louche. Et pourtant, par la lecture ou le travail sur moi, j’ai trouvé d’autres vérités sur le couple ou le travail. Comme à travers les romans de Tahar Ben Jelloun qui dit notamment que

« La vie de couple repose sur un leurre, une agression. Il s’agit pour chacun des deux comparses de prendre possession de l’autre, de relever un défi : Comment le changer ? Comment le faire devenir moi ? »

C’était mon problème : je ne me reconnaissais pas dans ce poisson rouge. Je vivais avec un autre poisson qui voulait que je sois à son image et je le laissais me façonner. Sans rien dire. En revanche mon corps me parlait. J’étais nerveuse (pour ne pas dire hystérique parfois), je ne me sentais pas bien et je pensais que mon problème était un manque d’adaptation à l’aquarium, à l’autre poisson. Je me tordais comme je pouvais en m’en voulant de ne pas être assez souple. Mais en fait je ne m’acceptais pas moi tout simplement.

 J’essayais ainsi de résoudre un faux problème. Mon problème était que je ne voulais pas être un poisson rouge de seulement 8 centimètres. Mon envie était d’être seule dans la mer et non avec un compagnon dans un bocal. J’avais envie de grandir  par moi-même.

J’ai mis du temps à sauter de cet aquarium et à me séparer. La séparation n’est pas une décision qui est facile et évidente. Que ce soit une séparation amoureuse ou toute séparation (amicale, professionnelle…)En tant qu’humain, on va se raconter de belles histoires pour se rassurer de notre état et se contenter de cela. Souvent on n’arrivera à sauter du bocal et à se sauver que lorsque le danger de finir dans une cuvette de toilettes sera imminent. Tant qu’on n’a pas de pression, on peut mourir à petit feu en se disant que c’est déjà bien d’en être arrivé là et de lutter pour un faux combat.

Et toi, t’es tu senti ou te sens-tu encore comme un poisson rouge ? Qu’est-ce qui te fait rester dans ton bocal ?

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Je te souhaite la bienvenue sur mon blog ! Je suis  Talina,  passionnée par les voyages, la mer, le développement personnel et en quête d’authenticité, de plaisir et de sérénité ! Je m’intéresse à tous les enjeux de la relation à l’autre et notamment la relation amoureuse ou la parentalité mais aussi et surtout la relation à soi. J’ai eu à coeur de comprendre mes vagues émotionnelles et de travailler ma sécurité intérieure pour oser surfer les vagues de la vie au lieu de nager à contre courant de moi-même.  Désormais j’accompagne des femmes déterminées à aller de l’avant à gagner aussi en confiance et à vivre de façon plus sereine. Tu viens surfer avec moi 🏄‍♀️ ? 

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