Passer à l’action quand cela ne va pas suppose de faire des choix. Et pas qu’un seul choix, des dizaines de choix. Et des choix qui impliquent notre vie mais aussi celle de nos enfants, notre équilibre psychologique, notre système financier et parfois même notre carrière. Pourquoi est-ce souvent si difficile ? Pourquoi peut-on se sentir bloquée à certaines étapes ?
Faire un choix est assez facile quand on doit choisir entre 3 desserts au restaurant. Mais si on avait une carte de 250 desserts, eh bien il serait plus difficile de faire un choix rapide et sans regrets. Lors d’une séparation (amoureuse ou professionnelle), tout est possible. C’est à la fois grisant de savoir qu’on a une nouvelle feuille blanche, mais Mme la Peur peut aussi s’inviter souvent dans nos nuits ! Surtout que l’enjeu n’est pas celui du dessert mal choisi. Nos différentes insécurités viennent s’inviter face à tant de choix. Toutes les routes sont possibles mais la première vraie question est : où est-ce que je veux aller ?
J’aime bien l’idée de me poser pour réfléchir à ce que je veux, noter toutes les idées qui me viennent à l’esprit sans me censurer. A partir de là, je peux éliminer des choses et faire des choix. Cela est plus facile de programmer son GPS quand on a déjà une idée de la direction à prendre. Choisir cette voie ne m’empêche pas de faire des détours ou de m’arrêter en route. Je peux même faire demi tour si je vois qu’en fait cette direction n’est pas un vrai choix de ma part ou si mes priorités ont changé et que le chemin demande à être ajusté. Je voulais aller à Nice car je voulais être au bord de la mer, mais je me rends compte que je préfère l’Océan tout compte fait… Eh bien c’est parti pour Biarritz !
Le problème que j’ai pu rencontrer lors de ma séparation ou de ma démission, c’est cette peur parfois paralysante de faire le mauvais choix, d’être une mauvaise mère, d’être jugée. Quand j’avais un choix important à faire, j’avais besoin de faire le vide. J’avais besoin de silence autour de moi et de n’échanger qu’avec des personnes bienveillantes et positives pour ne pas récupérer les angoisses des personnes projetant leurs peurs sur moi. C’est difficile de mettre de la distance mais cela m’est apparu nécessaire d’enlever tout brouhaha inutile pour me retrouver. Faire le vide pour faire émerger des choses qui sont en moi et que je ne prenais pas le temps d’écouter.
Il s’agit de lâcher prise et d’arrêter de croire à l’illusion du contrôle. Tu ne peux pas contrôler la vie et ce qui va t’arriver. Comme disait Forrest Gump « Maman disait toujours : la vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber ». Tu peux juste faire des choix et les assumer. Facile à dire, hein ? Il y a quelques années, j’avais tellement envie de tout contrôler, même et surtout des choses que je ne pouvais pas contrôler, comme ce que les autres pensaient de moi.
J’ai beaucoup grandi avec mes différentes séparations car maintenant je fais des choix avec conscience et de façon engagée. Et si je me trompe ? Ce n’est pas grave. Je peux reconnaître mon erreur. Je rencontrerai plus d’obstacles en avançant qu’en restant sur place. Mais au moi j’avance ! Je prends du chocolat tous les jours et je vois ce que la vie me réserve.
Cette façon de faire des choix est devenue le modèle que je transmets à mes enfants. Je fais des choix, je les assume et je fais des actions pour les honorer. Et quand il arrive que mon choix ne soit pas le meilleur, je l’assume et j’en tire des apprentissages pour mes futures décisions. Peu à peu je me rapproche ainsi de ce qui est vraiment bon pour moi et de ce que je veux vraiment tout en ayant de la bienveillance pour moi. J’ai fait de mon mieux (4ème accord toltèque !) et en assumant la somme de mes choix, je ne pourrai pas avoir de regrets.
Que faire quand on n’y voit pas clair, quand on n’arrive pas à faire le vide et à avancer seule ? Tu peux pousser ta voiture seule. Elle avancera sûrement un peu. Ou tu peux mettre de l’essence dans ta voiture en te faisant accompagner par un coach ou un thérapeute. C’est ce que j’ai choisi de faire quand il y avait trop de données à mon problème et que je ne parvenais pas à les trier seule. Cela m’a permis d’avancer beaucoup plus vite et de passer d’une formule conduite accompagnée à une conduite autonome, dans une voiture ayant des antibrouillards intégrés !
Après avoir pris beaucoup de plaisir à conduire seule, j’ai décidé de passer sur le siège passager pour accompagner des femmes sensibles et positives à passer leur permis et à les aider à gagner en autonomie sur la belle route de la séparation.
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