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trouver son équilibre

Je te quitte !

Tu pourrais penser que quitter quelqu’un est plus facile que d’être quittée. Ce n’est pas nécessairement le cas. En effet, quand tu es quittée, tu sais qu’il y a plusieurs étapes similaires au deuil que tu dois traverser. Mais quitter quelqu’un n’est pas une décision facile à prendre !

Silvia Congost dans son livre A solas (seulement en espagnol, une bonne raison de se remettre à l’espagnol) présente les 5 étapes lors de cette décision :

  • La libération initiale : #reinedesneiges

  • L’euphorie : une impression que tout est possible et de rajeunir.

  • Le doute (pour certaines personnes) : notre mémoire sélective nous fait idéaliser la personne quittée. Il est notamment important d’être accompagnée lorsqu’on quitte un manipulateur, qui saura appuyer sur les bons boutons pour nous faire douter, nous retourner la tête et nous faire croire que nous commettons l’erreur de notre vie ! (alors que ce n’est pas le cas…)

  • Le retour en arrière (pour certaines) : c’est souvent le cas lors d’une relation toxique. Silvia Congost suggère de se faire confiance sur le fait que si l’on a voulu arrêter une relation, c’est que cela était clair en nous. Il suffit que l’ego s’en mêle, « certes tu n’étais pas heureuse, mais tu survivais avec cette personne alors que là on est face à beaucoup d’incertitudes ! » et que l’on n’arrive pas à le faire taire pour craquer.

  • La libération finale : Les émotions déstabilisantes disparaissent. On ne se sent plus attachée. On n’a plus peur, on ne culpabilise plus. On peut avoir du plaisir à être avec soi et on est plus forte car nos choix sont affirmés.

Je rajouterais une étape avant celles-là, qui est celle de sauter le pas. Pour moi, c’est l’étape la plus difficile. Pourquoi ? J’ai déjà écrit sur le fait de rester ou partir #confusion. On peut rester un moment dans ce « je le quitte c’est décidé », suivi par « oui mais non, quand même on s’apporte quelque chose ». C’est une décision qui nous met face à plusieurs inconnues et peurs (« Vais-je retrouver quelqu’un ? Va-t-il s’en sortir sans moi ? Vais-je m’en sortir matériellement ? Serai-je vraiment plus heureuse ? Comment vais-je être jugée ? Est-ce que je vais perdre mes amis ? »).

Or, ces peurs font que l’on retarde souvent le moment de la décision : « Je sais que je ne veux plus de cette relation, mais je le quitterai quand ce sera le bon moment. » J’ai déjà joué à ce jeu du « après les vacances de Noël », ou « s’il ne change pas », ou encore « quand il ira mieux, parce que là il n’est pas en forme ». Pourquoi perd-on du temps, alors que l’on pourrait se décider rapidement ?

En fait, au moment de prendre cette décision, il y a notre côté enfant qui revient. Pas le côté joyeux. Non, celui qui a besoin d’être rassuré :

  • Ma relation est devenue une relation doudou (le doudou est abimé et ne me convient plus, mais il est difficile de m’en séparer). C’est l’idée d’être en couple (avoir un doudou) qui me plait et non la personne en elle-même (attention à la dépendance affective) !

  • J’attends que l’extérieur agisse pour moi : à force d’être désagréable, ce sera peut-être lui qui prendra la décision de partir. Ou alors je fantasme sur le fait que l’homme de ma vie, le vrai, se pointe sur mon paillasson pour « justifier » une rupture. Je ne prends pas ma responsabilité d’adulte.

  • J’attends d’être vraiment en colère, ou je prends une décision sous l’émotion comme un enfant, « ah non ! là c’est trop ! Je lui avais dit de ranger ses chaussettes, je le quitte ! », alors que, soyons honnêtes, ce n’est pas la paire de chaussettes le problème. Je ne maîtrise plus mes émotions et n’assume pas ce que je veux.

  • Je ne communique pas clairement et de façon mature mes besoins et mes envies.

  • Assumer les conséquences de mes choix, c’est un truc d’adulte.  Je me sens encore en mode enfant, à justifier pourquoi j’ai pris des bonbons, alors qu’on m’avait dit de ne pas en prendre.

  • Je procrastine, « je ferai mes devoirs après avoir regardé la télé », je le quitterai en janvier…

  • Je vais devoir être autonome, grandir alors que même dans cette situation désagréable, je pouvais me sentir quelque part en sécurité.

  • Je n’écoute pas à mon corps : je me sens beaucoup moins bien en présence de mon partenaire que seule (je ne parle pas des moments où je me retrouve seule de temps en temps et qui me font du bien, mais des moments où mon corps me parle en soufflant, en étant de plus en plus agacé), mais je ne veux pas admettre mon malaise.

Te serais-tu forcée à continuer à vivre avec tes parents en devenant adulte, alors que tu avais d’autres options qui te faisaient plus kiffer? Non, t’as dit non à un moment et tu es partie… alors que quand même tu aurais pu rester pour t’occuper d’eux, pour qu’ils ne souffrent pas de ton absence… tu as pu le faire. Le contexte n’est pas le même mais tu pourras le refaire en tant qu’adulte indépendante !

J’aime bien les images. Tu es au bord d’un pont, attachée, prête à faire du saut à l’élastique. Tu as envie de sauter, c’est clair dans ta tête. Tu as un peu peur mais tu sais que c’est normal. Tu te dis « oui je vais sauter, je n’ai pas peur ». Tu vas te sentir mieux une fois que tu l’auras fait, tu le sais… mais tu n’y vas pas. Non, tu n’es pas obligée d’attendre que le vent te pousse, ou d’avoir assez d’encouragements parmi les spectateurs, ou de connaître ta position exacte d’atterrissage.

On a l’impression qu’il faut du courage pour sauter mais en fait il faut beaucoup plus de courage pour rester dans une situation qui ne te convient plus ! C’est beaucoup plus facile et léger d’aller vers une vie kiffante car tu retrouves de l’énergie.

Voici un mauvais calcul : il me faudra trop d’énergie, de temps, de courage pour passer à l’étape suivante de liberté. Sauf qu’en réalité, je m’enlève de l’énergie, du temps et du courage en restant dans une situation qui ne me convient pas !

Il n’y a que dans l’action que tu avances. Tu peux lire tous les livres sur le saut à l’élastique, tu ne sauras jamais ce que ça fait concrètement tant que tu n’auras pas essayé.

Oui, c’est inconfortable parfois d’être un adulte. Plus personne n’est là pour nous consoler. Mais c’est tellement agréable de se sentir responsable de sa vie ! Et quelle joie de tenir la barre au lieu de laisser son bateau dériver en fonction du vent !

Agir comme un enfant quand il s’agit d’être dans sa joie pure, c’est se rapprocher de son essence et c’est cool.

Agir comme un enfant quand il s’agit de fuir ses responsabilités et de ne pas assumer ses choix, c’est juste le signe que l’on a quelque chose à travailler !

Oscar Wilde disait « vivre est la chose la plus rare du monde. La plupart des gens ne font qu’exister. »

Qu’en penses-tu ?

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3 réponses

  1. he de reconocer que me he sentido bastante identificado los pensamientos y sensaciones que describes al principio del artículo, es un paso importante en la vida, al menos en la vida de algunas personas, y es que de trata de una decisión que cuesta tomar, porque aunque sabes que es necesario lo vas aplazando y aplazando creyendo que las cosas se solucionaran como en ocasiones anteriores, y seguimos auto engañándonos, hasta qué ya no puedes más y das el paso definitivo, quizá quedándote con la sensación de que lo debieras haber hecho antes…
    un saludo!

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Je te souhaite la bienvenue sur mon blog ! Je suis  Talina,  passionnée par les voyages, la mer, le développement personnel et en quête d’authenticité, de plaisir et de sérénité ! Je m’intéresse à tous les enjeux de la relation à l’autre et notamment la relation amoureuse ou la parentalité mais aussi et surtout la relation à soi. J’ai eu à coeur de comprendre mes vagues émotionnelles et de travailler ma sécurité intérieure pour oser surfer les vagues de la vie au lieu de nager à contre courant de moi-même.  Désormais j’accompagne des femmes déterminées à aller de l’avant à gagner aussi en confiance et à vivre de façon plus sereine. Tu viens surfer avec moi 🏄‍♀️ ? 

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